30 octobre 2011

Que d'aventures...



Waw. Le Grand Bivouac, c'était zinzin.

C'était un cadre magnifique tous frais payés, des camarades superbes,

des visiteurs nombreux avec pour la plupart une envie d'échange grande COMME CA...

Bref. Le flot de mes éloges serait intarissable et maladroit, alors faisons sobre ;

merci à vous, que j'ai rencontré lors de cette belle occasion, et qui passez par là.



J'ai pas de photos, et encore moins de dessins ( pour des raisons que vous découvrirez ci-dessous ), mais le Super Florian Baily m'a filé un lien vers la chouette video qu'il a réalisé autour du festival. Lui seul sait par quel miracle je me retrouve là dedans avec mes tics de langage, coincée entre Sylvain Tesson le roi du discours solide et cohérent et la grande Alice Plane, mais bon.

Hop.





Grand Bivouac 2011 : le voyage est-il dangereux ? par Savoie-actu









Et aussi, puisque c'est l'occasion, des images de la première publication de mes pages de carnet sur papier, dans Bouts du Monde.




















Voilà.



De retour de Savoie, de retour de Niort, pleine de mille nouvelles choses, envies, visages, mais aussi d'un grand vide ; suite à une inattention d'un instant au début de mon séjour, je me suis fait voler mon sac.


Dans ce petit sac traditionnel colombien que m'avait offert Rafael, il y avait ma boîte d'aquarelle cabossée remplie de mes couleurs préférées, ma trousse péruvienne contenant ma précieuse artillerie de stylos "durs à trouver", le grand carnet dans lequel j'écris et colle tout mes brouillons et pensées, une jolie lettre de six pages à une amie, ma carte bleue, mon passeport, ma carte d'identité... tous ces trucs importants qu'il est impossible, difficile ou coûteux de remplacer.

Mais dans ce petit sac, il y avait surtout mon carnet en cours. Celui qui commençait avec des dessins de la yourte de Yohann, celui qui gardait les précieux moments, gais ou difficiles, qui ont fait mes jours depuis janvier dernier. Environ 140 pages recouvertes de mots et de dessins, dont une bonne soixantaine n'avait même pas encore été scannée... Une bonne soixantaine de pages dont il ne me restera que le souvenir fragile. La visite de maman à Bruxelles, la grande virée en stop, la douleur et les traitements de l'ingrate infection, le déménagement, les angoisses de visa, la solution du mariage, le soir magique aux pieds du phare d'Eckmul, l'autre départ de Guido... ces images capturées, ces mots trouvés... Pouf, évaporés dans la nature!

Ca fait un coup. Encore un.


Mais j'ai encore tous mes membres. Alors après quelques larmes versées et quelques jurons haineux qui me viennent de temps à autres, je concentre mes pensées sur les pages qui viendront.

Je reçois un carnet vierge demain, m'achèterai une nouvelle boîte d'aquarelles, et ça y est, j'ai sorti mon scanner des cartons.



Lorsque j'ai commencé à réaliser que je ne reverrai sans doute pas mon carnet, plusieurs scénarios se sont échafaudés dans ma tête. Des sordides, où le voleur n'en voulait qu'à ma carte bleue et a dédaigneusement jeté tout le reste dans une poubelle, et des plus gais qui voudraient que mon sac ait été trouvé par quelqu'un qui feuillette et conserve précieusement son contenu, et qui un beau jour se manifestera.

Je propose donc à ceux que ça branche de prendre leur plume pour me redonner la pêche, et d'imaginer des chouettes scénarios concernant ce précieux carnet perdu. Vous pouvez laissez vos idées dans les commentaires, ou mes les envoyer par mail ( cecilequeau@wanadoo.fr ). Je prévois des petits cadeaux à envoyer par courrier aux participants ( genre gribouillis ou quoi, hein, je suis trop pauvre pour faire des chèques )!







A bientôt!



10 commentaires:

  1. Ben moi je trouve que tu représentes grave dans cette video, t'es à l'aise quoi !

    Pour ton carnet je me dis comme toi que c'est vraiment pas le genre de choses qui intéresse un voleur, et que si quelqu'un tombe dessus et voit ton nom, adresse ou quoi, il y a toujours moyen qu'il se casse la tête à te retrouver, parce quand même, c'est vraiment trop con.

    Je ne peux même pas essayer de me mettre à ta place dans cette situation...

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Hugo ; Merci! C'est vrai que ça doit être dur d'essayer de se mettre à la place de quelqu'un à qui un truc con comme ça arrive. Même moi, maintenant, j'ai du mal à réaliser, à accepter que c'est vraiment perdu... C'est comme si ça se pouvait pas. Et en même temps, il y a une petite voix dedans, surprenante de zen, qui m'apprend à relativiser.
    Bises, et courage pour tout ce boulot que tu accomplis sans nous le montrer, brigand!

    Rafael ; Oui, je me souviens très bien de toi et Clara. Merci beaucoup pour ces images, ce sont de beaux souvenirs!
    Quand à la traversée sur fleuve de l'Amazonie, ce sera pour dans un petit moment ; je suis plutôt attirée par l'eau salée pour l'instant, héhé!
    Merci, et bises à Clara aussi, si tu la vois!

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  4. ooh yeah mais ça bosse ici ! tu as vraiment trouvé ton truc et ta marque au travers ces carnets qui te définissent si bien, ça fait plaisir de voir que ça marche pour toi en tous cas.
    mais qu'est ce tu racontes! t'assures sur la vidéo fille! en tous cas plus naturelle que certains qu'on aurait dit qu'ils avaient préparé leurs fiches la veille...

    mais là est le véritable danger, ce balader avec des objets qui renferment une partie de son âme ! je compati...
    mais peut-être que la ou le voleur en question, par jalousie d'une vie pauvre d'exotisme, n'a voulut que s'imprégner de ta vision du monde,un fanatique précoce qui sait ?! (un clepto-fan), peut-être grâce à toi cette âme égarée est parti sur tes traces, s'essayant tremblement aux prémisses du carnet de bord...dans sa chambre où ta lettre dédié à ton amie est placardée au milieu de clichés furtifs de toi Brrr je m'arrête là :D

    en espérant que tu retombe dessus
    peaaace ;)

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  5. Youn ; Merci beaucoup!!
    Ton hypothèse de " Clepto-fan" m'a fait bien rire!
    Peace à toi aussi!

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  6. Salut Cecile, ma copine Salomé que tu as croisé au grand bivouac m'a raconté ta mésavaneture, et le mot est encore trop faible. Je comprends tout à fait ta tristesse, et si je ne trouve pas le temps d'échafauder un scénario, je t'embrasse bien fort à distance. Bravo encore pour le grand bivouac et bouts du monde, c'est la CLASSE !

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  7. Violette ; Mais oui, Salomé, avec ses yeux immensément bleus!
    Merci, en tous cas.
    A une prochaine!

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  8. Je sais pas trop quoi dire, mais je compatis. Se faire voler, perdre des trucs, je connais... Mais tous ces objets importants (moi c'est plutôt un portefeuille par-ci par-là) en même temps, comme dit Hugo, c'est déjà dur de réaliser soi-même, alors se mettre à ta place...

    Mais ce qui ne te tue pas te rend plus forte, n'est-ce pas ?

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  9. Dom ; Sir, yes Sir! Plus forte Sir! Thank you Sir! ( s'en va pleurnicher sur son sort ... )
    Bises!

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  10. En effet, le voleur était interressé par l'argent et il a jeté le sac sur un tas d'ordures... Une petite fille de huit ans qui a vu la scène, intriguée s'approche des poubelles et et regarde avec avidité cette bsace clombienne. Elle regarde autour d'elle, se saisit su sac et s'enfuit en courant juqu'à sa cachette secrête, une cabane dans les bois. là elle s'assied et ouvre le sac et découvre émerveillée le carnet, ce joli carnet plein de souvenirs en couleurs. la petite fille ne comprends pas le sens des mots qui lui sont étrangers mais ça ne fait, rien, ce carnet, il lui plait! en fouillant à nouveau le sac elle y découvre des crayons, des aquarelles... elle cache le tout , c'est désormais son trésor , un trésor secrêt dans une cachette secrête de petite fille qui rentre chez elle, des rêves plein la tête...au fil des jours elle parcourt inlassablement les pages illustrées, elle en est osédée. puis il lui vient une idée: il reste des pages blanches dans le carnet, pourquoi pas le compléter? Alors commence une nouvelle aventure dans un ancien carnet , puis un autre lui succèdera. grace à ce fameux petit sac volé et jeté , la petite fille a trouvé sa voie. plus tard sa passion devient un métier qui la rendra célèbre grace à des livres pour enfants qu'elle illustrera. puis lors d'une interview dans un journal télévisée, elle y racontera son enfance et comment lui est venue sa passion du dessin. Elle montrera alors au monde entier son trésor et Cécile Queneau, devant son écran esquissera un sourire de satisfaction: le carnet n'a pas été perdu pour tout le monde!

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